2023. Ein filmischer Rückblick

Für Nowhens Jahresrückblick erhielten die Teilnehmer*innen einen offenen Vorschlag, einige Dinge aus dem vergangenen Jahr zu erzählen, die im Zusammenhang mit Film stehen. Der Begriff „Dinge“ lässt Raum für Momente, Erinnerungen, Begegnungen und Ereignisse, die vor, während oder nach einem Film geschehen. Die streng formalistische Analyse von Filmen (wie auch der New Criticism in der Literatur) beginnt oft mit dem Film allein als privilegiertem Objekt und bleibt auch dabei. Die Verdienste des Close Reading sollen hier nicht geschmälert werden, dennoch hängt viel von dem, was die filmische Begegnung ausmacht, mit dem Kontext zusammen, den das Ereignis selbst verursacht.

So lernten sich die Gründer*innen von Nowhen, Nele und Giancarlo, kennen. Vor einem Kino, beim Warten auf eine weitere Vorführung. Unser Jahresrückblick entgeht zwar nicht den Fallen der Listenerstellung, die Elena Gorfinkel so gekonnt aufgestellt hat, jedoch versucht er durch die unterschiedlichen Formen der einzelnen Beiträge und die verschiedenen filmischen Kontexte, aus denen sie stammen, nicht nur einer vorgegebenen Struktur zu entsprechen. 

Deswegen gibt es Beiträge, die die Listenform annehmen, andere widersetzen sich ihr, wieder andere fließen als freie Texte. Ein Jahresrückblick nimmt notwendigerweise den Standpunkt der Gegenwart ein, um zurückzublicken. Doch wie die Beiträge deutlich machen, nehmen viele die Vergangenheit und die Zukunft als Äußerungsort und schwelgen in der Aufgabe zu verstehen, was ein Jahr im Film ausmacht. Die Heterogenität der Texte, und deren unterschiedliche Sprachen, spiegelt eine Liebe und zutiefst persönliche Zugänge zum Film wider, denen wir gerne Raum geben.

Wir danken allen für ihre Beiträge und wünschen einen guten Start in das neue Jahr.


Mathilde Girard (Philosophin, Schriftstellerin und Regisseurin, Que quelque chose vienne)

Les films que j’ai aimés en 2023.

Anatomie d’une chute de Justine Triet 

Reality de Tina Satter

Désordres de Cyril Schäublin

Losing Faith de Martha Mechow

O Marinheiro de Yohei Yamakado

Chairs Missing de Léo Richard

Les enfants du DITEP l’Essor – Jean Paquevent, Nathalie Hugues et Nicola Bergamashi

 

Faire la liste des films qu’on a préféré suppose de se souvenir de moments de projection, et des liens qu’ils ont tissé, réels et imaginaires. Je les donne ici en allant un peu vite, et sans ordre de préférence.

Les enfants du DITEP est un des derniers que j’ai vus, lors de la Semaine asymétrique du Polygone étoilé, qui avait lieu en partie à Genève, en novembre. C’est un film de jeu, en pellicule, un film qu’on dit d’atelier mais dont les auteurs sont des enfants et des adultes qui jouent avec eux. C’est un grand parc dont l’on s’évade, où l’aventure recommence à chaque recoin, des voix et sons qui amplifient la force de l’invention.

Chairs Missing est un film de cinéma raconté, qui circule et dont le récit évolue d’un lieu de projection à l’autre, récemment à la Semaine asymétrique à Marseille – et qui raconte le mythe de la reconstitution du crime du Président des Etats-Unis en 1901 par l’anarchiste Léon Csolgosz à partir des premières images en 35 mm de Thomas Edison. Le cinéma est le premier coupable. L’enquête n’est pas terminée. 

J’ai vu O Marinheiro, au FID à Marseille, je n’ai pas fini de réfléchir au mélange de calme et de violence qu’il a fait naître dans mes sensations, par l’alternance des plans nimbés de mélancolie ancienne et le texte de Pessoa qui va chercher la matière de la pensée au moment de sa naissance solitaire, dans le noir.

Losing Faith de Martha Mechow est un film qui vient de l’avenir. Céline et Julie (de Rivette) aujourd’hui, l’accentuation burlesque des questions qu’on se pose sur la vie et l’amour, les filles, les garçons et les enfants qui courent partout. Tout y est naturel autant que sophistiqué. C’est l’artifice qui atteint la transparence, quelque chose de ce que queer veut dire pour moi : l’expression de soi portée à l’endroit le plus joyeux de la vérité.

Désordres de Cyril Schäublin nous cherche à l’endroit le plus précis et le plus concentré du travail, et de la révolution. Si l’anarchie a une histoire, des destinées clandestines et des complots, ils se racontent ici dans la lente et calme élaboration manuelle d’une horloge au mécanisme absolu, qui doit être conçue et fonctionner parfaitement – pour pouvoir, un certain jour, être arrêtée.

Parce que l’enquête, la surveillance, les procès, sont à la fois des moteurs de la fiction et des sujets prégnants, je pourrais parler ensemble de Reality de Tina Satter, et d’Anatomie d’une chute, de Justine Triet, deux films judiciaires, où des femmes sont accusées et dans lesquels des enregistrements constituent la matrice narrative et formelle. Dans Reality, le film est échafaudé sur l’enregistrement de la perquisition du FBI, avec plein de phrases vides, la recherche pernicieuse d’un aveu, d’une faute qu’on va traquer dans l’inconscient de la volonté. Dans Anatomie d’une chute, c’est presque l’inverse : l’enregistrement accable, mais ne fait pas preuve, sauf pour la culpabilité qu’on y projette, qu’on projette dans le drame amoureux et la cruauté parce que c’est toujours là qu’on la place. Deux films de femmes impitoyables avec la vérité.

Si tous ces films posent des questions dont je peux dire ainsi quelques mots, je les ai aussi tous regardés dans ma recherche et mon propre apprentissage, à chaque fois : comment on fait, comment c’est construit, qu’est-ce qu’ils m’apprennent – autant du monde que du cinéma. Les deux sont liés, je cherche leur rapport, c’est comme ça que je les vois.


Yohei Yamakado (Regisseur und Musiker, O Marinheiro)

Les inoubliables de l’année en cinq films (qui sont six)

Music d’Angela Schanelec

Showing Up de Kelly Reichardt

L’Heure de Ninon d’Olivier Cheval

Que quelque chose vienne de Mathilde Girard

Ne me guéris jamais de David Yon

De Facto de Selma Doborac

 

Ces films qui nous reviennent 

Kentucky Pride de John Ford

Edouard et Caroline de Jack Becker

Sur un air de Charleston de Jean Renoir

La Rosière de Pessac de Jean Eustache

Francisca de Manoel de Oliveira

Liliom de Fritz Lang

Une visite au Louvre de Jean-Marie Straub et Danièle Huillet

Le livre de Marie d’Anne-Marie Miéville

Way down east de David W. Griffith

Les Piliers de la Société de Raoul Walsh

Gentleman Jim de Raoul Walsh

Stage struck d’Allan Dwan

Chang de Merian C. Cooper et Ernest B. Schoedsack

Les Sœurs Munekata de Yasujiro Ozu

Femmes et voyous de Yasujiro Ozu

Porco Rosso de Hayao Miyazaki

Impitoyable de Clint Eastwood

Easy living de Mitchell Leisen

La Baronne de minuit de Mitchell Leisen

Le cinéma (Voyage de la peur, Outrage, Bigamie, Faire face, et Avant de t’aimer) d‘Ida Lupino — raconter toutes les histoires du monde en 75 minutes

Mémoires oublieuses : noms

Albert García-Alzórriz, le réalisateur du très étonnant et très beau Yeux/Yeux/Yeux/Yeux (2020, en noir et blanc et en couleur)

Kenzaburo Oe, dans un style tardif :

« Moi, je ne pourrais pas revivre, mais

Nous, nous pourrions revivre »


Raúl Domingues (Regisseur, Terra que marca)

Films that made an impression and inspired me this year. In alphabetical order.

À Beira, a Nova Terra by Mariana Neves (2023)

Al Mummia by Chadi Abdel Salam (1969)

Davandeh by Amir Naderi (1984)

Drifting Woods by Pia Rönicke (2023)

Falling Lessons by Amy Halpern (1992)

Foragers by Jumana Manna (2022)

Kiri No Oto by Hiroshi Shimizu (1956)

La Région Centrale by Michael Snow (1971)

Senhora da Serra by João Dias (2023)

Time of Seeds by Seol Suan (2022)

Travelling by Anastasia Lapsui, Markku Lehmuskallio (2007)


Xandra Popescu (Regisseurin, Sentimental Stories)

Film moments:

I have not been able to see too many films I was looking forward to this year. But I would like to name five short films that I have seen during my travels. 

1. Les Chenilles – by Michelle Keserwany and Noel Keserwany links migration, colonialism, and exploitation. It’s a film about the birth of solidarity and friendship. Two women becoming aware of their history, and the destinies of their mothers and grandmothers. 

2. Wander to Wonder – by Nina Gantz is a stop motion animation that tells the story of 3 miniature figures who used to perform in an 80’s TV show and are now long forgotten in the studio storage. A story that I felt springs from the director’s intimacy with the medium. 

3. Bolero – by Nans Laborde-Jourdàa tells the story of a queer dancer returning to their hometown only to set it on fire. Bolero is about burning and contagious desire. A longing that can break time and space and bring about collective lust and chaos. 

4. Becoming Male in the Middle Ages – by Isadora Neves Marques – a sunbathed dream of progress this film explores the future of reproduction, identity, and chosen families.  

5. Daydreaming so Vividly about Our Spanish Holidays – by Christian Avilés is a poetic exploration of Balconing – the act of jumping into a swimming pool from a balcony often performed by foreign tourists in the Balearic Islands. ​Balconic is presented as a shamanic act and the protagonist as a sort of contemporary Icarus. 

 

The personal moments:

1. ​Finishing the edit of The Impossibility of an Homage, a documentary I have been working on for 5 years. And oh the irony, it turns out to be a short film!

2. Premiering my film Sentimental Stories in Venice.

3. Spending the day at the beach in Catalonia with Clara​ dreaming and planning our next film together.

4. Showing Maayane the film Les Iles by Yann Gonzales. Squirming through it realizing that she may not vibe with it. 

5. Location scouting a queer science fiction with Maayane, Clara, and Ann-Catherine in Brandenburg.  It’s all starting in Gaza and we are feeling ill at ease.


Bernadette Kolonko (Regisseurin und künstlerische Forscherin)

Berührungen, 5

Mein Körper in Berührung mit der Welt: Neugierige oder sich begegnende Blicke, Sprache suchende Worte für scheinbar Unsagbares, die Berührung einer warmen Handfläche; aber auch vereinfachte Gedanken, festschreibende oder starrende Blicke. In verschiedensten Bewegungen des Lebens berühre ich auch Filme und werde von ihnen berührt. Ich werde hier über Berührungen mit Filmen im letzten Jahr schreiben, die mich körperlich und sinnlich berührt haben, weil sie nicht das Vereinfachte, Normierte, Starre oder Festschreibende reproduziert haben, sondern mich in ihrer Materialität an etwas erinnern haben lassen – Filme, die Möglichkeits- und Denkräume eröffnet haben und das, was an die Ränder verbannt wird in die Sichtbarkeit rücken. Bilder und Töne, die sich in meinen Körper einschreiben, aber auch reflektieren lassen, aufrütteln, verständlich machen, wie sich Sein anfühlen kann und eine neue Lebens- oder Gedankenwelt öffnen, die zuvor vielleicht nicht denkbar und damit auch nicht lebbar schien.

* Es ist Anfang des Jahres und ich beschäftige mich mit feministischen Erinnerungsräumen. Ich interviewe per Zoom die Regisseurin Maria Alché, zu ihrem Film Familia Sumergida (Argentinien 2019). Alchés choreografische Körperbilder beschäftigen mich, weil sich hier Gegenwart und Erinnerung übereinanderlegen – wie zwei Negative aufeinander, immer beides gleichzeitig sichtbar. Wir sprechen darüber, wie der Film ein Denken über die Überlagerungen weiblicher Geschichte(n) eröffnet. Ich denke an ein Interview, in dem Jutta Brückner sagte, sie musste den Körper rekonstruieren, um ihre Sprache zu finden. Aus den durchsichtigen Vorhängen rollen sich in Familia Sumergida die weiblich gelesenen Körper heraus wie bei einer Entpuppung, die verstorbenen Tanten sitzen kaffeetrinkend im Wohnzimmer der Protagonistin zwischen den Pflanzen und bei einem Familienfest bewegt sich ein, zur Brücke gebogener Mädchenkörper balancierend zwischen den Menschen hindurch.

* In einem Seminar schaue ich mit den Studierenden Les Rendez-vous d’Anna (FR 1978). Ich kann nicht oft genug sehen, wie Chantal Akerman erzählt. Verschiedenes darf in diesem Film nebeneinanderstehen, Zeit und Komplexität werden ausgehalten. So wie die Protagonistin durch Deutschland, Belgien, Frankreich wandert, so beobachten wir mit ihr und nehmen verschiedene Begegnungen wahr: Mit einem Mann, mit der eigenen Rolle als Filmemacherin oder mit der Mutter. Wir spüren die Zeit in ihrer Zeitlichkeit, so wie Akerman sich das stets wünschte. Wir nehmen die historischen Bedingungen wahr, als Jüdin in Deutschland sieht Anna den Holocaust eingeschrieben in Gleise und Landschaften, sowie seine Verdrängung. Die Szene nachts mit der Mutter im Hotelbett trifft mich immer auf einer Ebene, für die mir Worte fehlen. Nur in der bläulichen Dunkelheit kann Anna sagen, dass sie eine Frau begehrt, dann eine Berührung. Da ist ein Schmerz, den ich teile, auch wenn es nicht der gleiche ist.

* Bei einer feministischen Retrospektive im Kino Xenix in Zürich gehe ich an einem verregneten Abend den Film Desert Hearts (USA 1985) von Donna Deitch schauen. Der Ankündigungstext verortet die Geschichte in den 50er Jahren in Nevada und verspricht eine positive Lesbengeschichte und eine selbstverständliche Liebesszene. Danach suche ich schon länger, denke ich und die 35mm rattern los. Da ist eine Hand auf dem Gesicht der Geliebten, die das Gesicht der Anderen entschieden und ohne Zaudern dem eigenen näherbringt. Ein Kuss, ein Erzittern, dann ein Sich-verlieren. Es bleiben Körper, die sich aufeinander legen, so fest, bis alles gespürt wird, Körperteile, die einander aufnehmen wollen und doch verschwinden im silhouettigen Licht. Immer ist nur so viel sichtbar, dass das Wollen und ihr Aufeinandertreffen zu einer Erfahrung wird, die versucht, aus den Empfindungen zu erzählen, statt von außen darauf zu blicken. Ja, Begehren und Aufbegehren haben den gleichen Wortstamm, denke ich und gehe beglückt nach Hause.

* Ich bin endlich wieder in Berlin und es fühlt sich an, wie nach Hause kommen. Eine Freundin lädt mich ins Arsenal ein. Sie zeigen dort den Film Empfänger Unbekannt (BRD 1983) des iranisch-deutschen Regisseurs Sohrab Shahid Saless, der durch das Shahid Saless Archive wieder zu sehen ist. Der Film ist wie ein Spiegel für den Rassismus, der Deutschland durchtränkt – auch heute. Die Filmrollen wurden für den Abend aus dem Fernseharchiv geholt. Eine Szene im Krankenhaus, in der rassistische Stereotype durch die Schauspielästhetik umso deutlicher entlarvt werden, gerät während der Vorführung asynchron. Die Vorführer ringen mit dem Material und schieben es wieder zurecht, arbeiten mit ihren Körpern gegen den Schimmel, der sich im Archiv gebildet hat. Alle Beteiligten an diesem Abend arbeiten an der Sichtbarmachung: Wie sich in Briefen entfaltet, wie die Liebe einer Frau zu einem türkischen Mann nicht an der Liebe, sondern der rassistischen Struktur der Bundesrepublik scheitert.

* Ich gehe mit meinen beiden besten Freundinnen in Zürich ins Sonntagskino zu Alice Rohrwachers La Chimera (Italien 2023). Wann habe ich zuletzt einen so spielerischen Umgang mit Ästhetik im zeitgenössischen Spielfilmkino gesehen? Wann habe ich je im Kino so wundervoll schräg und schief unterschiedlichste Menschen singen gehört? Wer sagt denn, dass es immer die Geschichten sein müssen, die uns bleiben, warum nicht dieser Gesang des aus der bürgerlichen “Kultur” Ausgeschlossenen, in seiner ganzen schrägen Schönheit?


Fabian Stumm (Regisseur, Knochen und Namen)

LES CHOSES DE L’ANNÉE 

Das Meer aus Tränen, in dem das ganze Kino während All of Us Strangers von Andrew Haigh versunken ist. Die umwerfende Sandra Hüller und der ebenso umwerfende Hund in Anatomie d’une chute von Justine Triet. Der romaneske Elan von Christian Petzolds Roter Himmel. Paul Kircher, feinnervig und fantastisch in Le Lycéen von Christophe Honoré. Der schmerzliche Humor in Kelly Reichardts wunderschönem Showing Up. Die unverhofft rührende Verspieltheit in Louis Garrels ausgelassenem L’Innocent. Nan Goldins kämpferischer Geist und die bezwingende Kraft ihrer Bilder in All the Beauty and the Bloodshed von Laura Poitras. Marina Foïs und ihr stoisches Durchhaltevermögen inmitten der Trauer in As Bestas von Rodrigo Sorogoyen. Die Fragmente der Erinnerung, die Virginie Efira in Revoir Paris von Alice Winocour vor unseren Augen zusammenzusetzen versucht. Und The Fabelmans, Steven Spielbergs betörende Ode an seine Familie, die Kindheit und das Kino. Wie vielleicht kein anderer Film im vergangenen Jahr fasste er zusammen, was dieser Ort von klein auf für mich bedeutet: Zuflucht, Schule und Schutz. Das ist bis heute so geblieben.

Jedes Jahr stoße ich auf Filmemacher:innen, deren Arbeiten mir bis dahin weniger bekannt waren. Oft ist es nur ein kleiner Auslöser – eine Szene, ein Buch oder ein Artikel – der mich scheinbar zufällig, im Rückblick aber nie grundlos, auf ein Werk aufmerksam macht. Ich liebe es, wenn das passiert. Das Kino gleicht einem Kaleidoskop. Jede Geschichte, jeder Film enthüllt zahllose Nebenwege, die es wert sind, erkundet zu werden.

Alle, die mich kennen, wissen, wie sehr mir Claude Sautet am Herzen liegt – im letzten Jahr habe ich einen weiteren Claude für mich entdeckt: Claude Lelouch. Natürlich kannte ich Un homme et une femme und den dazugehörigen Ohrwurm, viele seiner anderen Filme hatte ich aber nie gesehen. Ein Ausschnitt aus Vivre pour vivre von 1967 hat schließlich meine Aufmerksamkeit auf ihn gelenkt. Die wunderbare Annie Girardot liegt regungslos in einem Schlafwagen und hört Yves Montands Geständnis zu, sie für eine andere Frau verlassen zu wollen. Unbeweglich, Tränen über das Gesicht rollend, bleibt sie stumm. Montand verlässt das Abteil für einen Moment, bei seiner Rückkehr ist sie verschwunden. Lelouchs Kamera fängt sie auf einem Bahnsteig ein. In einer beinahe dokumentarisch anmutenden Nahaufnahme erzählt sie von ihrem Schmerz, ihrer Ohnmacht und Erniedrigung, um dann für einen Augenblick hoffnungsvoll in ihre neue Zukunft zu blicken. Die Szene ist knapp, aber eindrucksvoll. Claude Lelouch erzählte später, er habe beim Drehen von Montands Geständnis im Zug gespürt, wie nah der Moment Annie Girardot gegangen war, weil sie in ihrem wirklichen Leben mit einer ähnlichen Situation zu kämpfen hatte. Spontan bot er an, ihre Figur auf dem Bahngleis wie ein Reporter zu interviewen. Wie schön, wie empathisch, der betrogenen Ehefrau diesen Moment der Introspektion zu geben, die uns als Zuschauende sofort mit ihrer Gefühlswelt verbindet. Sofort wollte ich alles von Lelouch sehen. Einige Wochen und viele Filme später stellte sich La bonne année von 1973 mit Lino Ventura und Françoise Fabian für mich als sein Meisterwerk heraus. Was für ein hinreißender Film! Stanley Kubrick und William Friedkin waren bekennende Fans dieser an der winterlichen Côte d’Azur spielenden Mischung aus Krimi und Liebesfilm. Man versteht sofort, warum. Ein guter Film ist wie ein neuer Freund, der für immer bleibt. La bonne année ist so ein Film.

2023 war außerdem das Jahr, in dem mein Spielfilmdebüt Knochen und Namen auf der Berlinale Premiere feierte und danach auf internationale Festivaltour ging. Die Screenings in den unterschiedlichen Städten und Ländern, die Gespräche und Begegnungen mit dem Publikum, die Nachrichten, die ich von Fremden bekam, weil sie mir ihre Gedanken mitteilen wollten, die Wärme und das Wohlwollen, dass mir von so vielen Seiten entgegengebracht wurde – das alles kam sehr unerwartet für mich und hat mich umso mehr berührt. Der Film erzählt eine kleine, persönliche Geschichte und ist ohne Förderung und mit der Hilfe von Familie, Freund:innen und Kolleg:innen entstanden. Erleben zu dürfen, wie daraus etwas Universelles wurde, das Menschen erreicht, war das schönste Geschenk, das ich in meiner Arbeit jemals bekommen habe.


Pedro Geraldo (Regisseur*IN, Sofia Foi)

Small list 2023 films: 

Music (2023),  Angela Schanelec

Germany, France, Serbia, 108 min

It’s curious that sometimes recalling a film is more about remembering the sensation of watching it than remembering the film itself. I recall very vividly watching Music on a cold morning in Berlin, and the feeling of experiencing each image with the anticipation of what the next one would be like. This lasted the whole screening. Definitely my favorite film of 2023.

Thuë pihi kuuwi – Uma Mulher Pensando (2023),  Edmar Tokorino Yanomami, Roseane Yariana Yanomami, Aida Harika Yanomami
Brasil, 8 min

It was my first significant cinematic experience in 2023, right at the beginning of the year. Thuë pihi kuuwi – A Woman Thinking is one of the first films directed and filmed by Yanomami women, an indigenous community living in the Brazilian Amazon.  An extremely simple short film,  with a very striking way of narrating through voice over in close and sometimes dissonant  relation to the images made.

O Dia que Te Conheci (2023),  André Novais Oliveira

Brasil, 71 min

One of the most impressive film directors in contemporary Brazilian cinema. André Novais‘ third feature film, for me his best, is simply about the possibility of connection and love even when life in the city and labor isolate us.

I Cannot Now Recall (2023), Kersti Jan Werdal
USA, 15 min

I’m a big fan of Kersti’s work, and I’ve always admired the simplicity of her compositions and how she articulates the text with the images. In this short film, the text comes from Yvonne Rainer’s dreams, selected by the filmmaker from Rainer’s journals . I also love the title, just as beautiful as this film. 

El Auge del Humano 3 / The Human Surge 3, (2023), Eduardo Williams
Argentina, Portugal, Brazil, Netherlands, Taiwan, Hong Kong, Sri Lanka, Peru

121 min 

The only film I saw twice in the year, first in Peru, then in Brazil, and mainly because I needed to see it again to understand my relation to what I saw. I’ve always been a keen admirer of Eduardo Williams‘ career and it’s beautiful to see the paths his filmography has taken from Tan Atentos (2011) to The Human Surge 3 (2023), a work with dreams, people, places, movement and stillness.


Claudia Richarz (Regisseurin, Helke Sander: Aufräumen)

1. Der Besuch des Frauen Film Fest in Dortmund. Ich kenne das Festival seit seiner Gründung. Meine Freundin Karin Bruns gehörte zu der Gruppe, aus der es hervorging. Ich habe mich sehr gefreut, dass das aktuelle Festivalteam meinen Film über Helke Sander zur Premiere nach Dortmund eingeladen hat. Besonderen Dank dafür an Maxa Zoller, Betty Schiel und Stefanie Görtz. Und dann gewann der Film noch den Publikumspreis! Außerdem war Helke Sander mit Maria Furtwängler und Sara Fazilat in der Spielfilmjury. Alle drei beeindruckten mich in der Gesprächsrunde „Hürdenläuferinnen: 50 Jahre feministische Filmarbeit“ mit ihrem feministischen, film- und gesellschaftspolitischen Engagement.

2. Im Dezember war ich bei „Remake“ in Frankfurt. Auch dieses Festival kenne ich von Anfang an, denn die Gründerinnen Karola Gramann und Heide Schlüpmann gehören seit vielen Jahren zu meinem „Filmleben“. Sobald der neue Festivaltermin feststeht, trage ich ihn in meinen Kalender ein. Da gibt’s kein Vertun: Nach Frankfurt fahre ich immer. Heute wird „Remake“ von Gaby Babić geleitet. Das Besondere an diesem Festival ist, dass es jenseits von aktuellen Strömungen Themen setzt, vollkommen unabhängig von Formaten und Genres. In diesem Jahr war das Thema „Gemeinsam…! Nähe, Verantwortung und Solidarität mit Anderen“.

3. Sieben Winter in Teheran von Steffi Niederzoll sah ich beim Frauen Film Fest in Dortmund. Schwerer Film. Must see.

4. Gretas Geburt von Katja Baumgarten. Habe ich mir online beim Dok.fest München angesehen. Der Start ins Leben – das Thema liegt mir am Herzen.

5. And Still I Sing von Fazila Amiri ergriff uns alle bei der LaDOC-Veranstaltung „Women’s Voices 3“, die ich mit organisiert habe. Zu Gast waren die afghanische Filmemacherin Sahra Mani und die afghanische Frauenrechtlerin Razia Bromand – zwei großartige Frauen, die ich in den letzten Jahren näher kennenlernen durfte.


Teoman Yüzer (Autor bei Nowhen und Regisseur, Das falsche Meer)

Eine Neuentdeckung: Die Fime von Mary Helena Clark, die in wenigen Minuten unglaublich dichte Bild-Ton-Verknüpfungen aufbauen und bei jeder Sichtung wachsen. The Plant hat mir gezeigt, wie eine ganz neue, radikale Form filmischer Erzählung aussehen kann.

Eine Kinoerfahrung: Fünf späte Filme von Robert Beavers im Rahmen der Tage des experimentellen Films Frankfurt. Eine Vorführung, die mit Pitcher of Colored Light begann und mit The Sparrow Dream endete. In knapp einer Stunde entfaltete sich auf der Leinwand eine ganze Welt, in der ich mich verlieren konnte, bis ich nicht mehr wusste, wann ein Film endet und der nächste anfängt. Beavers hat ein filmisches Auge fürs Detail, für Licht und Schatten, wie kein anderer.

Zwei neue Filme: Teddy Williams’ unumschränkter Blick in eine dystopische Gegenwart in El Auge del Humano 3. Zachary Goldkinds intensives Chiaroscuro-Porträt einer nächtlichen Existenz in A Sad, Sad Ghost Picking at the Hairs of their Knuckles.

Eine bedeutende Zweitsichtung: Vor über drei Jahren sah ich The Deep Blue Sea zum ersten Mal. Das, was damals noch an mir vorbeiging, womöglich affektiert auf mich wirkte, sehe ich jetzt in einem anderen Licht. Zwischen damals und heute liegen viele Filme, viele Bücher, Entdeckungen und Begegnungen aller Art, die mir einen neuen Blick ermöglichten. Diesmal sah ich die Tiefe der Gefühle in Rachel Weisz’ Augen, die Schönheit der Bilder und der Musik. Rest in Peace, Terence Davies.


Katharina Huber (Regisseurin und Künstlerin, Ein Schöner Ort)


Giancarlo M. Sandoval (Nowhen Autor*in)

Für eine lange Weile wurde kein Film geschaut. Nicht im Kino, nicht am Laptop. Dann verwandelte sich das Leben in eine traurige Figur, bei der Profitmaximierung Vorrang hatte. Darunter litt nicht nur ein Hobby, sondern die damit verbundenen Verpflichtungen, kaum zu schweigen von den psychischen Folgen davon, die schmutzige Münze fortdauernd im Kopf, wenn auch nicht im Herzen. Zum Glück.

Verpflichtungen sind schön. Sie bestimmen die Beziehung zwischen dem Sagen und dem Tun. Als das Kino in der eigenen Routine aufgegeben wurde, gab es zwei. Filmteilnahme und Politik und Form. Teilnahme als Problem, das angegangen werden sollte, lässt sich in verschiedenen Kontexten beobachten. Equipment und der Raum, sich mit eigenen Ideen zu entfalten, wurden, damals 2014, hauptsächlich Männern gegeben. Vielleicht weil sie laut oder lauter waren. Vielleicht. Vielleicht. Vielleicht. 

Politik und Form im Film wurden auch aufgegeben. Die beiden Verpflichtungen stehen in Zusammenhang. Politische Verpflichtungen (Ideologie, Gender, Neurodivergenz), wenn sie nicht im Vordergrund stehen, führen normalerweise zum funktionalen Zynismus oder zu Kommentarsektionen. Geld hatte Vorrang, das ist das Traurigste daran.

Mit Nowhen passierte etwas anderes. Die Entwicklung in den letzten zwei Jahren verfolgten den Zyklus der Stabilität. Verpflichtungen sind zurückgekommen. Schreiben wurde voller Genuss. Und Kino kam rachevoll zurück. Dennoch ist das “Kino” nicht nur Bilder und Sound, wie das Ästhetisieren (Ästhetik im Sinne einer Praxis des Schönen, nicht im Sinne der Lehre des Schönen; nicht Hegel, sondern IG-Filter) es gerne hätte. Menschen sind Teil davon, obwohl die Kritikerei oft von dieser Tatsache wegguckt, wenn es sich um einen Verriss handelt.

Sowohl Kritiker*innen und Autor*innen als auch Filmemacher*innen kamen ins Gespräch mit mir. Die meisten dieser Interaktionen liefen gut bis großartig. Die Entdeckung, dass es Menschen hinter dem Kino, hinter den Filmen gibt, klingt trivial. Doch in der Ära der neuen Cinephilie ist es schön, nochmal herauszufinden, dass die filmische Welt nicht nur aus Online-Interaktionenbesteht. Man vergisst oft den Körper dahinter.

Diese Gedanken sind seltene Dinge.

Mit diesen Worten versuche ich, die Menschen zu ehren, die mir dieses Jahr so viel gegeben haben, dass ich mein Leben verändern musste. Schwierig, aber nicht unmöglich. Diese Menschen sind keine Liste, sondern liebevolle Körper in Zeit und Raum. Schwieriger ist es aber, sie zu nennen. Deswegen werde ich es nicht machen. Stattdessen bitte ich ein Zitat zu erlauben, was unübersetzt bleiben wird.

<< Partout où il n’y aura rien, lis que je vous aime.1 Diderot D (1984) Lettres à Sophie Volland p48. >>


Clara Thym (Regisseurin, NOWHEN AUTORIN)

1. Martin Scorsese joining Letterboxd
It’s just cool being able to follow film-related figures in a way that does not intrude on their personal life but gives access to their watchlists, lists etc. I actually don’t even follow Scorsese but I enjoy the phenomenon of having one of Hollywood’s big figures mixed together with filmlovers, amateur critics, hackers and others! On that note accounts like the one of filmmaker Isabel Sandoval are actually much more interesting. Her list on sensual cinema is one to dive into.

2. Going to an Imax cinema for the first time ever
At the Cineum in Cannes. My first experience was disastrous. I was sitting in the first row to watch May December and still managed to enjoy the film, but it took me thirty minutes to find a way to actually watch it and I left with a headache. Fortunately I had the chance to go a second time to see Lisandro Alonso’s film Eureka and had a good seat. I guess less people were excited about his film; he’s not Todd Hayes and he’s not American. Anyway, it was a beautiful and soothing experience to see his images in mega format.

3. Souleymane Cissé appearing on stage with many of his family members for the opening of the Quinzaine des Cinéastes in Cannes
Just a nice refreshment from usually individual speeches part of the “I have achieved this, I have achieved that” scheme.

4. Being immersed for two hours into Eduardo William’s The Human Surge 3 at the Filmmuseum in Vienna 
First because I find watching a film at the cinema to always be an enjoyable experience. If the film is bad I just fall asleep and it’s nice to do so on a comfortable seat with a humming of sounds in the background bringing you in and out of your reality as a spectator. At some point I fell asleep during Human Surge 3, not because I did not like the film: on the contrary, I was just transported by it so softly that it led me to a short nap.

5. Properly discovering Nicole Brenez’ writings!
I was hearing her name here and there but got especially curious about her after watching Godard’s last film, not understanding anything and then having my friend Giancarlo telling me Godard gave precise instructions to Brenez for her to edit the film and then remembering my friend Odessa – who assisted her classes – praising Brenez’ love for cinema and her activism around it. It’s just nice to have new doors opened to you in that way and being plunged into someone’s dedication and knowledge to learn and grow from it.


Nele S. Kaiser (Nowhen Autorin, Künstlerin)

Einige der Filme, die mich dieses Jahr auf besondere Weise begleitet, verzaubert oder meine Aufmerksamkeit gebannt haben. Waren die Titel einmal so trocken dahingestellt, fiel mir auf, dass es in vielen eigentlich ums Nasse geht; um das Meer, seinen Lebensrhythmus, der zirkulär und ruhelos sein kann wie die nächtlichen Bewegungen einer Stadt, die wie von Straßen auch von einem Fluß durchquert wird; etwas Überbordendes; ein still versickerndes Leben, ein Wiederauftauchen – ein See in Berlin, ein Fluß in Japan, ein Meer in Portugal. So habe ich die Filme statt nach Präferenz lose nach der Bedeutung von Wasser sortiert. In der Hoffnung, dass diese trockene Aufzählung keine trockene ist. Auch als kleine Ode an die Tiefe der Filme, die mein Jahr durchflossen haben. 

Que quelque chose vienne, Mathilde Girard, 2023 

Die ängstliche Verkehrsteilnehmerin, Martha Mechow, 2023

There Is a Stone, Tatsunari Ôta, 2023

Sofia foi, Pedro Geraldo, 2023

Music, Angela Schanelec, 2023

O Marinheiro, Yohei Yamakado, 2023

 

Jene, die neu aufgetaucht sind:

O Fantasma,  João Pedro Rodrigues, 2000

Blissfully Yours, Apichatpong Weerasethakul, 2002

Filme von Franssou Prenant (Sous le ciel lumineux de son pays natal, 2001)

Pytel blech, Věra Chytilová, 1962

Les Rendez-vous d’Anna, Chantal Akerman, 1978

Animal macula, Sylvain L’Espérance, 2021

Vor einigen Wochen fragte mich eine Freundin, als sie mich nach Langem wieder sah, wie es mir geht; ich musste lange überlegen. Ich hatte in der Woche so viele Filme gesehen, dass ich beinahe den Sinn für mich selbst verloren hatte. 2023 war ein recht exzessives Filmjahr. Gleichzeitig hat sich eine gewisse Gelassenheit eingestellt, da ich in den letzten beiden Jahren im Kinobetrieb im Arsenal gearbeitet habe und Filme noch mehr zum täglich Brot wurden; unwiderstehlich und immer verfügbar. Paradoxerweise beginne ich seither zu lernen, mich von der eigenen Cinephilie nicht auffressen zu lassen. Von einem Film in den nächsten zu gleiten ist schön; einige Tage keinen zu sehen ist auch schön. Vielleicht erleben wir dann wieder bewusster, was uns real umgibt und erinnern uns besser an Erlebtes. Wie Luft riecht an verschiedenen Orten, zu verschiedenen Tageszeiten. 

Bilder verdrängen Bilder. Einen nicht zu verdrängenden Moment möchte ich nennen:

Wie Hong Sang-soo beim Q&A von mul-an-e-seo (In Water, 2023) auf der Berlinale für mehrere lange Sekunden seine Augen auf der Bühne geschlossen hielt, geblendet von den Scheinwerfern. Es war, als würde er vergeblich versuchen, klar zu sehen. Ich saß ganz vorne in der ersten Reihe, so nah, dass während der Projektion die Struktur der Leinwand sichtbar war. Als hätte die digitale Unschärfe sich in den Kinosaal hinein transformiert, die Bilder in Leinwandstruktur zerlegt. Sie ist auf eigenartige Weise Materie geworden, fast greifbar im Raum. In Hongs Blinzeln lag hingegen etwas wundersames, ungreifbares. Als Hongianerin hat mich das noch lange nachdenklich gemacht. An spezifische Bilder kann ich mich bei diesem Sang-soo noch weniger erinnern. Nichts Ungewöhnliches in einem Werk, in dem jeder Film den sanften, schlichten Charme des anderen potenziert. Die wenigen Bilder, die hier bleiben, sind dumpf; wie unter Wasser.

Auch meine Augen waren mit seinen Augen müde geworden. In Water war schnell verblasst. Und genau das macht seine unscheinbare Schönheit aus. Ich erinnere mich nicht mehr daran, wie die Luft an dem Abend roch. Aber ich glaube, sie roch anders.


Gary Vanisian (Filmemacher, Filmkurator)

La bête dans la jungle (Patric Chiha, 2023, Spielfilm)

Ishi ga aru (There is a Stone) (Ôta Tatsunari, 2023, Spielfilm)

Le mur des morts (Eugène Green, 2022, Mittellanger Spielfilm)

Aurora‘s Sunrise (Inna Sahakyan, 2020, Animations- und Essayfilm)

Kristallen in kleur (J.C. Mol, 1927, Experimentalfilm)

Tango-Traum (Helke Misselwitz, 1985, Essayfilm)

Keiner liebt mich (Doris Dörrie, 1994, Spielfilm)


MAXIMILIEn LUC PROCTOR (regisseur, AGAINST INTERPRETATION)

The last year brought many big changes to my life, most of them welcome improvements. Because my relationship to cinema has been a bit more in flux lately than in years prior, most of my significant film experiences this year had to do with showing my own films or films I had co-programmed. 

Between March and September, I co-hosted the first six ‘Screening Salons’ of a new and modest in-person, all-analog series begun in collaboration with Christian Flemm. We screened prints from Christian’s personal collection, local filmmakers, and our own films in his living room. A highly rewarding endeavor which has temporarily been on hiatus since Christian’s move. I look forward to resuming the Salons this year. 

In March, Grace Baggott invited me to present my reel of several 16mm films at a screening she organized and titled after my film Cruces, at The Rocket Van Box Shop in London. At that time, the reel ended with (against interpretation), a film I had shot one month prior. 

In September I was thrilled to present two evenings of my films at Spectacle Theater in Brooklyn, on the invitation of Phil Coldiron and Steve Macfarlane. The first evening was a presentation of the 16mm reel (with filmmaker Craig Schiehing as projectionist), now with Fluid Fragments as the most recent work, which was shot two months prior. It is difficult to put into words just what it meant to me to have the opportunity to do such a lovely thing. 

In December I introduced the first-ever Ultra Dogme Movie Club ‘Live Session’, an IRL screening to cap off our first year of an exciting new experimental film streaming program. Ultra Dogme (and consequently, the Movie Club) is run by Malkah Manouel, Ruairí McCann, and myself. Together we curated a selection of short titles that had screened in our online Movie Club over the course of 2023, including work by Ellie Epp, Blanca García, Jorge Suárez Quiñones Rivas, Tzu-an Wu, Jangwook Lee, and Alexandre Larose. My gratitude goes out to the filmmakers for allowing us to screen their work, and to the oo49 collective, a newly formed group of students who rented a temporary gallery space in Wedding and offered us an evening to present a program. 

Two days after the Movie Club screening, I returned to the oo49 space for a screening of Frontiers of Dreams and Fears (2001, dir. Mai Masri). The film’s centerpiece is a scene set at a barbed-wire fence border where Palestinians from two different refugee camps (Shatila refugee camp in Beirut, and Dheisha refugee camp in Palestine) are briefly able to meet, passing food and various gifts—even kisses—to one another through the fence. Occupation forces of course oversee this process, rifles on hand. It was a tremendously moving scene for various reasons, but mostly I was struck by its immediacy, its clarity: how could any sane, moral, feeling person see these images and not cry at the injustice?


Biviana Chauchi (Regisseurin)

Dentro de las 5 cosas que me han emocionado en este 2023 con respecto al cine comienza con la comunidad de personas que se ha generado alrededor del cine experimental en España. Un grupo sin pretenciones que se autogestiona y con mucho apoyo mutuo basado en el intercambio de conocimientos y aparatos analógicos. Sigue mi experiencua en el festival S8 en donde vi tres películas que han sido mis favoritas, Oír formas de Leonor Serrano Rivas, Año cero de Carlos Vásquez Méndez y la filmperformance de Maria Pipla As Time Bends. Por último, pero muy importante la creación del laboratorio Acme Obscura en Madrid. Lugar donde se puede seguir investigando, jugando y haciendo.


Barbara Wolfram (Regisseurin und Podcasterin, “Ned Wuascht”)

Hallo Nowhen, danke für diese schöne filmbezogene Umfrage! Das ist ganz wunderbar! Meine liebsten filmbezogenen Dinge des Jahres sind dieses Jahr sehr vielfältig und erfüllen mich mit ganz viel Freude. Es war einfach ein gutes Jahr! Ganz zu Anfang in eigener Sache – persönliches Highlight war mit Paulus Wagner der Dreh unseres Kurzfilms Die Geschichte von Walter L., ein sozio-politisches Filmprojekt, Fertigstellung nächsten Sommer und finally die Fertigstellung meiner Dissertation über Gender und Diversität im österreichischen Spielfilm, beides an der Filmakademie Wien. Ich könnte mir nichts Schöneres in 2023 vorstellen! Von Patrick Holzapfel, Bianca J. Rauch und noch vielen mehr, das geniale “Jugend ohne Film”, schaut und lest hinein! Dann natürlich das Nonstop-Kinoabo, das beste Kino Abo in Österreich – danke an alle die das möglich gemacht haben! Und doch noch ein Filmhighlight – La Chimera von Alice Rohrwacher – sozialkritisch, märchenhaft, cineastisch! Danke euch für die schöne Initiative.


Julia Weigl (Künstlerische Leiterin, Filmfest München)

Weltpremiere von Earth Mama (Regie: Savanah Leaf) beim Sundance Festival 2023.

Ein absolutes Talent to Watch: Die junge US-amerikanische Regisseurin Savanah Leaf, die mit Earth Mama eines der beeindruckendsten und bewegendsten Debüts des Jahres vorlegte. Unbedingt gucken, derzeit bei Amazon Prime verfügbar.

Erster Besuch im Metrograph (New York City)

Zu selten entstehen in unseren Zeiten neue Kinotempel. In der New Yorker Lower East Side gibt es allerdings diesen Ort, den sich viele Cinephile zurückwünschen: Ein Kino, das täglich neue und alte Filmkunst gleichermaßen zelebriert. Mal nerdig, mal unterhaltsam, stets mit größter Leidenschaft für das Medium Film.

Eröffnungsfilm Filmfest München 2023: The Persian Version (Regie: Maryam Keshavarz)

15 Minuten klatscht das Publikum, jubelt das Publikum, weint das Publikum. Der ganze Saal mit 1500 steht. Kino lebt, Kino wird gefeiert. Dieser Moment, an dem das 30-köpfige Filmteam die Bühne für sich einnimmt, um ihren Applaus zu feiern. Mit ihrem Film The Persian Version ist ihnen eine ganz besondere Komödie gelungen, die all die großen Emotionen auf die große Leinwand überträgt, die wir uns im Kino immer wieder wünschen.

Filmgespräch mit Elegance Bratton und Chester Algernal Gordon, Regisseur und Produzent von The Inspection

Ein Power Couple im wahrsten Sinne des Wortes. Regisseur Elegance Bratton und Produzent Chester Algernal Gordon. Nie müde für ihre Werte und Ideen zu kämpfen, sie in wundervolle Filmkunst zu verwandeln – und so einen Einblick in die US-amerikanische Gesellschaft zu geben, der nur selten auf diese eindringliche Art vermittelt wird.  

All of Us Strangers Premiere beim New York Film Festival.

Mit All of Us Strangers ist Andrew Haigh einmal mehr ein wundervoller, kunstvoller und berührender Liebesfilm gelungen. Natürlich lebt der Film vor allem von seinen beiden fantastischen Hauptdarstellern: Paul Mescal und Andrew Scott. 


Carlos Pereira (Regisseur, Slimane)

The most beautiful films of 2023:

  1. De Humani Corporis Fabrica (Véréna Paravel & Lucien Castaing-Taylor)

A phantasmagorical and confronting odyssey: bodies as planets and the anatomy of our collective fall. 

  1. Music (Angela Schanelec) 

Life and death, always intertwined. The most accurate translation of the strangeness of being in the world. 

  1. The Zone of Interest (Jonathan Glazer)

Horror is not representable by the attempts of illustrating the unimaginable evil, but through the depiction of its banality. 

  1. Notre corps (Claire Simon)

The female body filmed through gestures of empathy: as a plural movement, as a metamorphosis, as a battlefield. 

  1. Un prince (Pierre Creton) 

The most unforgettable queer kisses of the History of Cinema.


Clara Schwinning (Schauspielerin, Ein schöner Ort, The Red Sea Makes Me Wanna Cry)

  1. Anatomie eines Falls

Sandra Hüller zeigt mir, was ich an Schauspiel liebe: das ewige Rätsel des Menschen. Was wir tief in uns vergraben und wie es doch hervorblitzen kann. Wenn sich jemand so unmittelbar anderen stellt, wie die Figur dem Gericht, oder wie Sandra Hüller sich uns, habe ich Hoffnung, dass wir lernen können.

  1. Blackbird Blackbird Blackberry

Ein Film über eine ältere Frau, die das erste Mal Sex hat und in ihrem Dorf mit ihrer eigenen Art aneckt. Was die Hauptdarstellerin Eka Chavleishvili dem entgegenstellt: Liebe, Klarheit, Sanftheit, Genuss, und die unschlagbare Einfachheit für sich einzustehen.

  1. Cannes und Locarno

Auf diese beiden sprudelnden, inspirierenden, überfordernden Festivals eingeladen zu sein, war kaum zu begreifen und eine Achterbahnfahrt. Die Wiederbegegnungen mit den Teams dieser beiden besonderen Projekte war wunderschön! Und dann in Locarno dieser Anruf, eigentlich schon auf dem Weg in die Berge zu einer Hochzeit, am Straßenrand ein Interview führen, sich unter Schweizer Sternenhimmel die Berge hochschlengeln, um am nächsten Abend zurückzuheizen und einen Leoparden in die Hände gedrückt zu bekommen, das werde ich nie vergessen.

  1. Turtleneck Phantasies

Ein Kurzfilm über Herkunft, Orientierung und das überwältigende Gefühl der Verlorenheit. Immer wieder wollte ich anhalten, die gesprochenen Gedanken nochmal hören, weil ich das Gefühl hatte, sie tragen bei zu den großen Fragen, die ich an die Welt habe. Sinnliches, tröstliches Denken.

  1. Eine Situation am Zaun

Sommer, eine Insel. Zwei Menschen treffen sich wieder, um auf eine Fähre zu kommen, auf unterschiedlichen Wegen. Sie warten an einem Zaun, jeweils auf einer Seite. Es windet stark, die Fähre kann nicht abfahren. Die beiden teilen Küsse, Erzählungen, ein Eis und eine Zigarette durch den Zaun und bekommen von den Hafenmitarbeitern einen Stuhl zum Verweilen bereitgestellt. Diese haben die Szene gern beobachtet.


Vivien Buchhorn (Filmhistorikerin und Kuratorin)

2023 – dazwischen

März: Bleiben in der Fremde 

Nachdem ich den installierten Kinoraum im Innsbrucker Taxispalais verlassen habe, in dem gerade eine Vorführung von Sohrab Shahid Saless’ In der Fremde läuft, stehe ich eine Weile im Foyer. An einer der Wände stehen die bisherigen Ausstellungen, seit dem Antritt der Direktorin Nina Tabassomi. Man hat hier nicht das Gefühl, dass etwas zufällig passiert, ein archivarisches Gesamtkunstwerk wird sichtbar. Während ich in der Halle stehe, höre ich noch den Protagonisten Husseyins Schritte über den Berliner Moritzplatz laufen, während ich im Raum nebenan ein Gedicht von Semra Ertan lese. Durch das materialisierte Nebeneinander wird mir klar, dass es Semra Ertans Suizid war, von dem Saless 1982 seinem Redakteur berichtete. Sein Film Empfänger Unbekannt war dann ein Jahr später der Versuch einer Auseinandersetzung mit dem ansteigenden Rassismus in der BRD. Räume, die Ausstellungen nach dem Besuch mit den Erfahrungen der Besuchenden selbst verbinden, sind es, die von hoher kuratorischer Kraft zeugen. Eine Kraft, die man manchmal zuerst spürt und dann begreift. Wie in der Eingangshalle im Taxispalais – ein Ort, der so progressiv wie sinnlich überzeugt, dass die neueste Ausstellung Tabassomis, wie immer in Co-Kuratorenschaft erarbeitet, aktuell noch bis Januar 2024 im nbk zu sehen ist.

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April: Mourir à Tui

Tui ist ein kleiner Ort kurz hinter der portugiesischen Grenze im spanischen Galizien. Mit müden Augen reise ich an, um eine Restaurierung vorzustellen. Geweckt werde ich von einer jungen Filmproduzentin, die anders als üblich auf Festivals keine Fassade kennt, sondern ehrlich und offen auf mich zugeht. Ich lerne die Spezialitäten des Meeres zu schätzen und fühle mich sehr wohl. Während ich über die Brücke spaziere bin ich innerhalb weniger Minuten über eine Landesgrenze gelaufen. Ich esse einen Pastel de Nata und trinke wenige Schritte danach einen spanischen Cortado – Versuch zu verstehen wie dehnbar nationales Verständnis wird. Ich habe das Gefühl die Menschen hier lieben das Kino, das Essen und einander. Am Tisch neben mir ein junger Filmemacher. Die Produzentin und ich lernen zuerst ihn kennen, dann seinen Film. Wir sehen ihn kurz darauf auf der großen Leinwand. Es gibt sie so selten, diese Filme, die so wenig wollen, weil sie selbst suchen. Mourir à Ibiza ist so ein Film, weil er sich auf die Suche nach dem Glück zwischen freigeistigen Menschen und den Zuständen des Sommers macht. Ein Film, der es schafft in einem kollektiven Regie-Team ein eigentlich nicht reproduzierbares Gefühl im Kino zu erzeugen: Ein Gefühl, dass ich heute auch spüren kann, wenn ich zurück an die Zeit in Tui denke – als ein Sommer, der bleiben wird. 

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Juni: I can’t get no sleep

Bei der Langen Filmnacht in Witten sehen Menschen 12 Stunden lang ein ausgewähltes Filmprogramm. Von 20 Uhr bis 08:00 Uhr zeigen wir – Melanie Manchot, Alisha Raissa Danscher und ich – Filme über den Schlaf, die Müdigkeit – gedreht bei Nacht, im Casino, im Wald oder auf der Straße. Dabei auch ein Film den ich lange vor der Auswahl nicht mehr gesehen hatte: Clubbed To Death von Yolande Zauberman. Solch’ besondere Bewegungen von Körpern, Eifersucht in Gesichter gesetzt und verräumlicht inszeniert. Jetzt geht langsam die Sonne auf. Vereinzelt schlafen Zuschauende, heißer Kaffee wird aufgebrüht. Die Studierenden mit wenig Zeit und vielen alltäglichen Ablenkungen bleiben. Viele werden bleiben, bis am frühen Morgen mit Sonne unter Tage von Mareike Bernien und Alex Gerbaulet das letzte Programm beginnt. Danach stehen wir um 9 Uhr in der Fußgängerzone von Witten.

Einige Menschen, die die Filme und die Nacht miteinander verbracht haben, die sich vorher nicht kannten, stehen beieinander. Wir beschließen gemeinsam wach zu bleiben und miteinander durch die gleichzeitig stattfindende Ausstellung von Urbane Künste Ruhr zu wandern. Eine Ausstellungsaufsicht ist zufällig Teil der Gruppe und öffnet uns die Räume. Jemand holt einen Wein aus dem Wohnhaus um die Ecke. Als wir müde werden, gehen wir bei strahlender Sonne in den Park. Noch immer sprechen wir über die Kinoerfahrung. Sie trägt. Sie erweckt. Sie hat verbunden.

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September: Wenders Wille

Der Kritiker meines Vertrauens blickt empört, als ich den neuen in Japan gedrehten Film von Wim Wenders lobe. Wohlfühlkino für den westlichen Blick? Lou Reed als Deckmantel eines Autors, dem der nicht belesene Arbeiter herzlich egal wäre: ich weigere mich, die Schönheit des Films zu vergessen. Den Blick meines Vaters während des Films, der mich berührt. Sentimentalität? Sitze dann Tage später im Kino, um die Anselm Kiefer Dokumentation zu sehen. Inmitten dieses beinah faschistoiden Denkmals, zwischen Referenzkult und Narzissmus entlarvt sich der Autor. Ich fühle mich ertappt und beruhigt zugleich, dass das Kino es noch schafft, mich hinters Licht zu führen. 

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November: Die Bibliothek der Bilder 

Im Silent Green ist eine Bibliothek gewachsen: innerhalb von 10

Tagen wird in einer Ausstellung von Merle Kröger und Bettina Ellerkamp anhand des Kleinen Fernsehspiels des ZDF ein großer Beitrag zur Filmbildung geleistet. In einer Gegenwart, in der der öffentlich-rechtliche Rundfunk seine Legitimierung verliert, finden Kuratorinnen Ideen, diese neu zu gestalten. Archivmaterialien als Schätze für eine Fernsehgeschichte, die immer auch gesellschaftspolitische Einblicke gibt. In kleinen Sichtungshöhlen sitzen junge Menschen und schauen Filme, die sie in der Mediathek vermutlich weder finden noch schauen würden. Sie blättern in den Redaktionskorrespondenzen, zwischen Leserbriefen und Produktionsnotizen. Geschichte steht nebeneinander, Räume für Filmscreenings sind buchbar.

Einige Tage später gehe ich durchs Bundesarchiv-Filmarchiv in Lichterfelde. Auf dem alten Marschierplatz, wo die Nationalsozialisten sich aufgereiht hatten, parken heute Autos. Ich gehe weiter durch lange Hallen. So viel Platz. Und ein Wunsch fürs neue Jahr: Endlich eine zentrale Bibliothek für Bilder, wie es Harun Farocki vorschlug, in der geforscht, gesichtet und gesammelt wird. Fernseh-Filmbilder, die ein Erbe darstellen, das die Intendanzen und Rundfunkräte vergessen, das es zu stärken und zu kuratieren gilt.


Martha Mechow (Regisseurin, Die ängstliche Verkehrsteilnehmerin)

Im letzten Jahr hat sich mir die Welt ein bisschen mehr geöffnet: Marseille, Breslau, Venedig, München, Lissabon, Wien und Mar del Plata. An all diesen Orten hat es mich neben Ausflügen an den Strand, in die Innenstadt oder das Ländliche, auch in die Dunkelheit gezogen. Du, liebe lesende, über die Tastatur gebeugte oder Handy haltende Person, weißt wovon ich spreche; dem Kino! Denn dort überall habe ich meinen Kopf vorfreudig auf die Nackenlehne eines Stoff- oder etwa eines Kunstledersessels gebettet, fast schon als würde ich schlafen gehen, nein träumen, und habe Bilder gesehen, die Unerlebtes erfahrbar machen sollen.

Erfolgreich, denn ehe das Saallicht anging und mein Körper gegen Stuhllehnen stolperte, war er oft schon ein anderer; ich eine andere. An vielen dieser Filme bin ich gewachsen! 

Gerade die jungen Autorennamen, die mir vor 2024 fremd waren, möchte ich mit euch teilen: 

Love and Revenge von Anhar Salem

The Curse von Maria Kaur Bedi und Satindar Singh Bedi

La Palisiada von Philip Sotnychenko

The Day I Met You von André Novais Oliveira

Notes

  • 1
    Diderot D (1984) Lettres à Sophie Volland p48.